
Forêt des pins longtemps interdite, tu as été le poumon de la ville. Seras-tu un jour totalement à nous ?
Textes de Tania Hadjithomas Mehanna
Photos de Ghadi Smat
Tirés du livre Beyrouth by Day, en vente dans les librairies Stephan, Antoine et Antoine Online
Les bénéfices de la vente du livre seront reversés aux ONG locales.
https://www.agendaculturel.com/article/beyrouth-by-day-horch
© The Fouad Debbas Collection |
Elle s’étendait autrefois jusqu’à la mer à Ramlet el-Baïda, et vers Hamra, Badaro… Dans « Voyage en Orient », Lamartine la décrivait, en 1832, comme « le site de (ses) rêves ».
Mais au fil de l’Histoire, la Forêt des Pins s’est réduite comme peau de chagrin, victime d’une série d’agressions, de la ville, du béton, de la guerre. Aujourd’hui, le poumon vert de Beyrouth ne fait plus que 300.000 m2.
Un espace fermé au public, la Municipalité de Beyrouth souhaitant éviter toute dégradation des lieux. Seules les personnes ayant obtenu l’autorisation du Mohafez de Beyrouth peuvent passer la grille d’entrée et déambuler entre les pins, arbres de bouddha, et autres caroubiers qui bordent les allées de la forêt.
Sous la pression des ONG, le président de la Municipalité de Beyrouth a déclaré, en février dernier, qu’il travaillait sur la possibilité de l’ouvrir au public avant la fin de l’année 2012 pour une période d’essai.
De Fakhreddine à aujourd’hui, retour en images sur l’histoire de cette Forêt des Pins