Hafez Jreij, le sauveur des salines de Anfeh

Cette publication est dédiée à Monsieur Hafez Jreij dont j’admire beaucoup le travail et avec lequel j’ai fait connaissance sur Facebook. Je l’ai informé de cette dernière et il en est très touché. Il a été très peiné d’apprendre qu’une marque m’a insultée de voleuse de contenu alors que je ne faisais que de diffuser justement de la publicité pour lui et cette marque (la personne se reconnaîtra), car je lui en parlé ce jour le 20-10-20. J’ai retiré ce qu’on m’a demandé mais en tout cas je garderai en mémoire le nom de cette marque en des termes extrêmement négatifs. 

« Une zone à importance biologique et culturelle

Situé sur une péninsule de 400 mètres de long près de la ville nordique de Tripoli, le site archéologique d’Enfeh était une cité côtière de l’Antiquité, utilisée jadis par les Phéniciens comme chantier naval. Enfeh révèle les vestiges d’au moins 3.000 ans d’occupation humaine. Murs phéniciens et romains, pressoirs à vin, sols en mosaïque, et deux chapelles du 7e siècle ont été trouvés sur le site.

Un rapport de Greenpeace de 2010 suggérait d’inclure la péninsule d’Enfeh dans un réseau de réserves marines des eaux côtières du Liban à cause de son importante biodiversité. L’organisation proposait que les activités humaines soient limitées à la surveillance scientifique et à la plongée libre et sous-marine. Un écosystème naturel endémique existe toujours dans cette zone, à côté de marais salants vieux de décennies, de vestiges antiques et d’objets culturels. Avec l’île de Gozo à Malte, Enfeh possède les plus anciens marais salants de la Méditerranée.

Les appels à la protection du rivage d’Enfeh et de sa production traditionnelle de fleur de sel sont récurrents depuis des dizaines d’années. Avant les années 1970, Enfeh produisait l’essentiel du sel du Liban. La municipalité d’Enfeh estime qu’environ 70 pour cent des familles locales en vivaient. Leurs gains leur permettaient de se construire des maisons et d’envoyer leurs enfants à l’école. Mais leurs marges bénéficiaires ont dramatiquement baissé depuis les années 90, quand le gouvernement libanais a aboli les taxes sur le sel importé et que les coûts du sel libanais sont devenus trop élevés pour rester compétitifs. »

https://fr.globalvoices.org/2018/06/03/225691/

Dans le Liban souillé par les ordures (et je ne parle pas de politique sur ce coup-là…), au littoral défiguré, détruit au mépris de toutes les lois, il existe un village et un homme qui résistent. À Anfeh, Hafez Jreij, militant du Mouvement écologique libanais, se bat pour gagner la “Révolution du sel”, préserver un environnement menacé, redonner vie à une tradition et développer des activités dont pourrait bénéficier son village.

https://magazine.hortus-focus.fr/blog/2020/08/18/hafez-jreij-le-sauveur-des-salines-de-anfeh/

Armenios en el Líbano

Estampilla libanesa donde destaca el monumento al Genocidio Armenio en Bikfaya, El Líbano. Fuente: Armenios en El Líbano.

Los armenios en el Líbano ( armenio : Լիբանանահայեր lipananahayer , árabe : اللبنانيون الأرمن ) ( francés : Libano-Arméniens ) son ciudadanos libaneses de ascendencia armenia . Ha habido una presencia armenia en el Líbano durante siglos. Según Minority Rights Group International , hay 156.000 armenios en el Líbano, alrededor del 4% de la población. Antes de la Guerra Civil Libanesa , el número era mayor, pero la comunidad perdió una parte de su población debido a la emigración. Después de sobrevivir al genocidio armenio e inicialmente establecerse en barrios marginales en el Líbano, la población armenia creció y se expandió gradualmente hasta que Beirut (y ciudades libanesas como Anjar ) se convirtieron en un centro de la cultura armenia . Los armenios se convirtieron en una de las comunidades más destacadas y productivas del Líbano.

El Líbano estuvo entre los primeros países que acogieron a refugiados armenios que huían del genocidio de 1915, y en los últimos cien años, los armenios libaneses han estado a la vanguardia de la cultura libanesa, con grandes contribuciones a las artes y las ciencias. Hoy, los armenios libaneses viven principalmente alrededor de Beirut, sobre todo en Bourj Hammoud, que fue fundado por sobrevivientes, con grupos más pequeños por todas partes. El Líbano tiene la única universidad armenia fuera de Armenia, la Universidad Haigazian, que fue sede de un increíble Programa Espacial en los años 60. Hay tres importantes diarios armenios que se publican en Beirut que hablan en nombre de los tres partidos políticos armenios representados en el Parlamento libanés.

https://es.qaz.wiki/wiki/Armenians_in_Lebanon

إيفون سرسق كوكرن – Yvonne Sursock Cochrane – Lady Cochrane Sursock

في نهاية الشهر الفائت، توفّيت إيفون سرسق كوكرن عن 98 عاماً بعد أكثر من ثلاثة أسابيع من إصابتها بجروح ناجمة عن انفجار مرفأ بيروت، وقيل يومها في رثائها “إن شخصية جميلة جداً وُلدت مع ولادة لبنان الكبير وغابت مع غيابه”. فمَن هي هذه “الشخصية الجميلة” وبماذا تميّزت؟ في مطلع نيسان/ابريل 1973، نشر ملحق “نهار الرياض والتسلية” حوارا طويلا مع الليدي كوكرن أجرته الروائية حنان الشيخ ضمن سلسلة حملت عنوان “لبنانيات مرتفعات”، وفيه استعادت مسيرتها، وتحدثت بإسهاب عن نشاطها في حماية التراث المعماري اللبناني.

https://hounaloubnan.com/%D8%A5%D9%8A%D9%81%D9%88%D9%86-%D8%B3%D8%B1%D8%B3%D9%82-%D9%83%D9%88%D9%83%D8%B1%D9%86-%D8%A5%D9%86%D9%86%D8%A7-%D9%86%D8%AF%D9%87%D9%88%D8%B1-%D8%AC%D9%85%D8%A7%D9%84%D9%86%D8%A7/

« C’est l’une des gardiennes du patrimoine beyrouthin qui vient de s’éteindre des suites de blessures subies lors de l’explosion du 4 août à Beyrouth. Lady Yvonne Cochrane, l’une des figures emblématiques de la capitale depuis les années 60, disparaît alors même que la ville qu’elle a tant aimée reste meurtrie par le terrible événement qui l’a dévastée. Née le 18 mai 1922, Yvonne Sursock, plus connue sous le nom de Lady Cochrane, était la fille unique d’Alfred Bey Sursock et de Dona Maria Theresa Serra di Cassano. Elle a épousé Sir Desmond Cochrane en 1946. Militante de la première heure en faveur du patrimoine, elle a fondé en 1960 l’Association pour la protection des sites et anciennes demeures (Apsad) avec d’autres militants tel Assem Salam, et elle en a été la présidente de 1960 à 2002. Elle a également présidé le musée Sursock de 1960 à 1966. Sa maison du XIXe siècle, ayant subi de graves dommages lors de l’explosion, est l’un des joyaux architecturaux de la ville, renfermant d’innombrables objets d’art. »(L’Orient Le Jour – 31/08/20)

Liban: décès d’Yvonne Sursock Cochrane, «mémoire» d’un Beyrouth révolu

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/liban-deces-d-yvonne-sursock-cochrane-memoire-d-un-beyrouth-revolu-20200831

« Il est une phrase de ce somptueux ouvrage qui fait courir un froid dans le dos : « Dieu seul sait ce qu’il adviendra de cette propriété, encerclée de plus en plus par d’ignobles tours (…) Elle constitue encore le seul espace vert du quartier (…) Mais elle demeurera dans le souvenir de ceux qui l’ont connue, l’image d’une époque où la civilisation et l’art de vivre faisaient partie du quotidien.  » (Dominique Fernandez: Palais Sursock Beyrouth, Préface de Yvonne Sursock Lady Cochrane, Photographies de Ferrante Ferranti et Mathieu Ferrier, Philippe Rey, Paris, 2010.)

« The 160-year-old Sursock Palace in Beirut withstood two world wars, the fall of the Ottoman empire, the French mandate and Lebanese independence.
After the 1975 to 1990 civil war in Lebanon, it took 20 years of careful restoration to return the palace to its former glory.
« In a split second, everything was destroyed again, » said Roderick Sursock, the owner of the palace – one of the most prominent and well-known buildings in the Lebanese capital.
He steps carefully on top of the collapsed ceilings, walking through rooms covered in dust, broken marble and crooked portraits of his ancestors hanging on the cracked walls. The ceilings of the top floor are all gone and some of the walls have collapsed.
The level of destruction from the massive explosion at Beirut’s port last week is ten times worse than what 15 years of civil war did.
More than 160 people were killed in the blast, about 6,000 injured and thousands of residential buildings and offices devastated. Several heritage buildings, traditional Lebanese homes, museums and art galleries have also sustained various degrees of damage.
The Sursock palace, built in 1860 in the heart of historical Beirut on top of a hill overlooking the now-obliterated port, is home to beautiful works of arts, Ottoman-era furniture, marble and paintings from Italy — the result of more than three long-lasting generations of the Sursock family, who settled here in the 1830s.
The three-story mansion has been a landmark in Beirut. With its spacious garden, it’s been the venue for countless weddings, cocktail parties and receptions over the years, and has been admired by tourists who visit the nearby Sursock museum.
The house in Beirut’s Christian quarter of Achrafieh is listed as a cultural heritage site, but Sursock said only the army has come to assess the damage in the neighborhood. So far, he’s had no luck reaching the Culture Ministry.
The palace is so damaged that it will require a long, expensive and delicate restoration, « as if rebuilding the house from scratch, » Sursock says.
Sursock has moved to a nearby pavilion in the palace gardens, but this has been his home for many years alongside his American wife, his 18-year-old daughter and his mother, Yvonne.
He says the 98-year-old Lady Cochrane (born Sursock) had courageously stayed in Beirut during the 15 years of the civil war to defend the palace.
His wife was just released from hospital, as the blast was so powerful that the wave affected her lungs.
Born in Ireland, Sursock has lived in Lebanon all his life. Despite the hard times and him being fed up with the country’s corruption, he says he is determined to remain in Lebanon, although he says there is no point in restoring the house now — at least not until the country fixes its political problems.
« We need a total change, the country is run by a gang of corrupt people, » he said angrily.
Despite his pain and the damage from last week’s blast, Sursock says he will stay in the country, which he calls home. But he desperately hopes for change.
« I hope there is going to be violence and revolution because something needs to break, we need to move on, we cannot stay as we are. » (AFP)