La famine du Mont-Liban (1916) – 2

L'atelier de Clio

Dans la maison des sœurs (…), on se fit deux rangées de lits pour les malades qui ont quelques espoirs de guérir. En bas, tous les petits prêts à mourir, les atteints de la typhoïde, les affamés enflés et tuméfiés. 70 en bas et autant en haut. Au parloir on plaça un cercueil pouvant contenir deux enfants ; le premier mort y est déposé et couvert en attendant son compagnon qui ne tarde pas à venir ; alors le prêtre vient avec deux jeunes gens et on porte le cercueil dans notre jardin et les deux enfants sont jetés dans la même fosse. Cette opération se fait chaque jour, souvent deux ou trois fois. (…) On veut nous faire périr doucement, sans bruit, ni sang, mais on veut avant notre exécution nous soutirer et sucer ce qui nous rester.

Dernière page du journal (31 décembre 1916) du père jésuite Angélil

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